Doux Agneau sans tache qui mourus pour moi, ton amour m’arrache au monde, à sa loi. Son néant sonore ne me tente plus; c’est toi que j’adore, toi seul, ô Jésus!
COURTE VUE
Genèse 25:29-33
Un jour que Jacob préparait un potage, Ésaü revint de la chasse, très fatigué, et lui dit: je n’en peux plus, laisse-moi vite avaler de ce potage roux. C’est pourquoi on l’a surnommé Édom, c’est-à-dire le roux. Jacob répondit: Vends-moi d’abord tes droits de fils aîné. Ésaü déclara: Je vais mourir de faim. À quoi me serviront mes droits de fils aîné? Jacob reprit: Jure d’abord. Alors Ésaü jura, et il lui vendit ses droits de fils aîné.
Ce qui est à la mode aujourd’hui, c’est de vivre le moment présent. Profiter de l’instant, se satisfaire, se rassasier maintenant. On se dit: mangeons et buvons car demain nous mourrons (1 Corinthiens 15:32). Ésaü était tourmenté par un besoin immédiat, homme passionné, fougueux, il ne cherchait qu’à satisfaire, qu’à combler son manque, assouvir sa sensualité, sans se soucier de son futur. Pour lui, l’avenir n’a aucune importance, ce qui compte c’est le maintenant, peu importe les conséquences puisque demain il sera peut-être mort. Il a vendu son âme pour jouir de la vie tout de suite, pour ne pas souffrir. Ce qu’il regrettera plus tard, étant toujours vivant.
Quelle leçon pour nous les chrétiens. Nous devons avoir les yeux fixés sur l’éternité, sur notre destination, la Cité de Dieu, tout en vivant aujourd’hui pleinement mais sans être esclave de nos passions, de nos souffrances, de notre appétit pour les choses du monde. Ne nous perdons pas, ne vendons pas notre âme pour un plaisir coupable, pour une convoitise, pour soulager une souffrance. Ne nous égarons pas pour un plat de lentilles, pour un soulagement temporaire, car comme Ésaü, plusieurs auront des regrets, des grincements de dents et des pleurs, sans possibilité de repentance (Hébreux 12:16-17).
Soyons vigilants dans le moment présent.
Claude et Liette