Comme une onde salutaire, que ta grâce coule à flots, que mon coeur s’y désaltère, et trouvant le vrai repos, qu’il te suive sur la rive où tu mènes tes troupeaux.

Notre monde a tellement peur de la mort qu’il ne cherche qu’à s’étourdir, s’amuser, faire la fête. Nous dépensons des milliards de dollars dans le divertissement pour fuir la réflexion sur le sens de la vie, pour ne pas penser à ce jour terrible, inévitable.

V.4 Le coeur des sages est dans la maison de deuil, et le coeur des insensés dans la maison de joie.

Le sage réfléchit et sait que la vie n’est qu’une vapeur, il se prépare, alors que le fou s’amuse, il ne pense qu’à rire, qu’à avoir du plaisir, du bon temps et ne réalise pas que le temps passe. Même dans la maison de deuil il continue à rire il ne veut pas faire face au deuil, à la mort, il essaie d’être positif, il faut tourner la page rapidement car la mort est insupportable. Il est insensé, il a peur, vite amusons-nous dit-il! Célébrons la vie du mort, un petit verre de vin avec ça?

V.5-6 Mieux vaut entendre la réprimande du sage que d’entendre le chant des insensés, car comme le bruit des épines sous la chaudière, ainsi est le rire des insensés. C’est encore là une vanité.

Mieux vaut entendre les reproches, les critiques, les enseignements du sage que d’entendre les railleries du fou, entendre ses chansons, ses compliments, ses flatteries, ses poèmes qui ressemblent au bruit du bois sous la marmite, le bruit ne chauffe pas, ne réconforte pas, ce n’est que de la fumée, ainsi est le rire de l’insensé. Que du vent.

V.29 Seulement, voici ce que j’ai trouvé, c’est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours.

Dieu ne nous a pas créés innocents, il nous a fait droit, c’est l’humain qui s’est détourné de Dieu, qui a choisi de s’écarter de sa destinée, nous avons été créés dans la simplicité du coeur mais nous avons choisi le chemin tortueux, nous compliquons tout, nous nous sommes égarés. Mais il est possible de retrouver le sens de notre vie.

Quittons la maison de fou, de mensonge, d’illusions où le rire étourdissant domine au milieu de la mort, de la souffrance, de la violence et des injustices. Quittons ce monde artificiel du divertissement qui gèle notre intelligence et nous empêche de réfléchir sur la vie et sur notre destinée éternelle.

Entrons dans la Sagesse de Dieu qui est immortelle. notre joie nos chants, nos rires seront connectés avec ce qui est vrai, durable et pour notre plus grand bien.

Claude et Liette