De son côté percé, la grâce coule, fleuve d’amour qui ne saurait tarir. Venez à cette croix, venez en foule! Pécheurs, son sang pourra seul vous guérir!
Même un prophète, un apôtre, un pasteur, un évangéliste, peut essayer de fuir la présence du Seigneur, prendre le mauvais chemin et s’éloigner jusqu’à se perdre. Mais il est toujours possible de revenir au Seigneur, du fonds de la détresse, du fonds des ténèbres, de l’obscurité nous pouvons parler au Seigneur, lui ouvrir notre coeur, lui demander grâce, pardon, guérison et restauration.
Jonas 2
V.2b … Il (Jonas) adressa cette prière au Seigneur, son Dieu
Du fonds de sa prison, de son cachot, il prie son Dieu, l’Éternel. Il est conscient de sa folie, de son égarement, il ne reste qu’une chose à faire, en appeler à la grâce de Dieu. Il sait qu’il ne mérite rien, qu’il est disqualifié comme prophète (selon les critères humains). Écoutons ce cri.
V.3 Quand j’étais dans la détresse j’ai crié vers toi, Seigneur et tu m’as répondu; du gouffre de la mort j’ai appelé au secours et tu m’as entendu.
Du ventre de la mort, je me tourne vers toi, ô Éternel,, je crie ma douleur, ma souffrance, je suis perdu loin de toi, je t’appelle au secours, ne regarde pas à mon péché, aie pitié. Seigneur, tu as répondu, tu as entendu ma voix presque éteinte, tu es venu à mon secours.
V.5 Déjà, je me disais: me voilà chassé loin de toi, Seigneur, pourtant j’aimerais revoir le temple qui est le tien.
Je pensais t’avoir perdu, puisque je m’étais éloigné de toi, je m’étais dit: il m’a chassé loin de ses yeux, il m’a rejeté. Pourtant j’aimerais tellement revenir dans ta présence, dans ta maison.
V.7 J’étais descendu là où se forment les montagnes, le monde des morts fermait pour toujours ses verrous sur moi; mais toi, Seigneur mon Dieu, tu m’as fait remonter vivant du gouffre.
Par ma faute, j’étais descendu jusque dans le monde des morts, les portes de la mort se refermaient sur moi, prisonnier de mes fautes, lié par la culpabilité et la condamnation, croupi dans le cachot. Seigneur tu as fait éclater les verrous, tu m’as arraché à la fosse, au séjour des morts et tu m’a fait remonter, sortir vivant, debout, gracié. JE SUIS VIVANT, au Seigneur toute ma reconnaissance (V.10). Il a eu pitié, il m’a sauvé. Je peux maintenant continuer sur la route qu’il m’a tracée. Il n’a pas changé son appel. Debout me dit-il, va et fait ma volonté.
Claude et Liette