L’Éternel est ma part, mon salut, mon breuvage; il a fixé mon lot dans un bel héritage; mon âme égaie toi! Réjouis-toi, mon coeur! Entonne un chant d’amour; Jésus est ton Sauveur!

Le Serviteur souffrant
Ésaïe 53:1-3

Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante. Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui don on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.

Nous vivons dans un temps de triomphalisme où nous admirons les vainqueurs, les gagnants, ceux qui ne s’en laissent pas imposer, nos héros écrasent leurs ennemis avec rage, colère, et vengeance. Il nous est impossible de s’imaginer un sauveur, un roi souffrant et encore moins mourant sur une croix. Le peuple Juif attendait un sauveur, un roi, triomphant. Ils n’ont pu reconnaître l’envoyé de Dieu, ils n’ont pas compris ce qui était annoncé par les prophètes. Le roi est apparu bien faiblement dans une crèche à Bethléem, un petit rejeton de Nazareth. Il n’avait pas la beauté ni le prestige de la cour royale. Un homme pauvre, humble ce n’est pas très attirant, ce n’est pas winner. Lorsqu’il commença son ministère, il n’a pas été reconnu par la majorité, il a été méprisé, abandonné par ses concitoyens, par les chefs religieux et finalement par ses propres amis. Il s’est retrouvé seul dans la souffrance et la douleur. Il était tellement bafoué, défiguré que tous ont détourné leurs regards, même Pierre, son ami. Dédaigné, considéré comme rien, il fut crucifié dans une indifférence totale, comme un fait divers, nous n’avons fait de lui aucun cas, personne pour le défendre, personne pour l’accompagner.Il est mort dans une grande solitude pour toi et pour moi.Crois-tu cela? Viens au pied de la croix et adore ton Roi souffrant.

Claude et Liette