Viens, ô Jésus, ton église t’appelle; viens établir ton règne glorieux! Nous t’attendons; descend du haut des cieux!
Présentement nous sommes privés de la présence réelle de nos frères et soeurs, d’être ensemble pour louer, adorer et se rappeler les hauts faits de notre Dieu. cela devait attrister profondément les croyants, non pas que nous sommes moins libres mais du fait que nous sommes privés de vivre la présence du Seigneur au milieu de son peuple. Car là où deux ou trois sont rassemblés en son nom il est au milieu d’eux.
V.1 PRÈS DES FLEUVES DE BABYLONE, LÀ-BAS, NOUS ÉTIONS ASSIS ET NOUS PLEURIONS EN NOUS SOUVENANT DE SION.
Babylone c’est le monde dans lequel nous vivons et au lieu de se révolter, de crier, pleurons en nous souvenant, en pensant à nos rencontres d’église. Pleurons devant le Seigneur et soupirons auprès de lui au lieu de soupirer après le gouvernement. Nous n’appartenons pas à Babylone, nous appartenons au Dieu Tout-Puissant qui a le pouvoir de nous ramener ensemble.
V.5-6 SI JE T’OUBLIE, JÉRUSALEM, QUE MA MAIN DROITE OUBLIE! QUE MA LANGUE S’ATTACHE À MON PALAIS SI JE NE ME SOUVIENS PAS DE TOI, SI JE NE METS PAS JÉRUSALEM AU-DESSUS DE TOUTE AUTRE JOIE.
Durant ce temps d’isolement il est tentant d’oublier l’église, de s’en éloigner de vue et de coeur, malheureusement quelques uns ont pris ce chemin, attention. Si jamais je t’oublie, église de Jésus-Christ, que ma main se dessèche, se paralyse. Si je t’oublie, que ma langue colle à mon palais, que j’arrête de parler. Si tu n’es pas au premier rang de ma joie d’être en toi, de t’aimer, de me réjouir avec ton peuple, que je me taise.
Plusieurs ont abandonné, ils pleurent sur leur sort alors qu’ils devraient pleurer sur le sort de l’église. Le salut personnel, égoïste, centré sur soi, n’est pas dans le plan divin. Le Seigneur se prépare une épouse, une église qu’il rencontrera bientôt. Alors sois solidaire et vient avec nous au bord du fleuve de Babylone et pleurons et prions ensemble pour que le Seigneur nous ramène à Sion, la Jérusalem Céleste.
Claude et Liette
