Dans ses compassions Dieu nous a visités;
Par son bras invincible il nous a rachetés,
Et malgré nos péchés, ce Dieu tendre et propice,
A fait lever sur nous le Soleil de justice.
ABBA, PÈRE
Marc 14:36
JÉSUS DIT: ABBA, PÈRE, POUR TOI TOUT EST POSSIBLE. ÉLOIGNE DE MOI CETTE COUPE DE SOUFFRANCE! POURTANT, NE FAIS PAS CE QUE JE VEUX, MAIS CE QUE TU VEUX.
Le soir, avant son arrestation, Jésus est dans le jardin de Gethsémané et son cœur est triste, sachant les heures terribles qui l’attendent. La trahison d’un ami, l’un des siens, l’abandon et la fuite des autres, ensuite les coups, l’acharnement des soldats romains, le martyr de la crucifixion. L’horreur, les ténèbres rôdent autour de lui. Il se jette à terre avec larmes et grands cris.
Il demande à Dieu d’éloigner se moment de souffrance.
Le Dieu qu’il invoque est le Père, son Père, lien d’amour, de profondeur, de confiance. Il lui ouvre son cœur, qui saigne, qui agonise.
Relation de proximité, ABBA est au-dessus du protocole, d’un dieu lointain, d’un dieu qu’on prie, qu’on fait des demandes.
ABBA c’est le père qui aime son enfant, qui l’écoute et le chérit. C’est le cœur de l’enfant qui parle au cœur du papa, qui raconte ses peurs, sa douleur, sa souffrance, qui demande de l’aide. C’est aussi l’enfant qui fait totalement confiance à ABBA le père, peu importe la réponse, c’est l’enfant qui sait que la volonté du père, c’est ce qu’il y a de mieux.
ABBA, père, je m’en remets à toi
CV