Parle seul à mon coeur et qu’aucune prudence, qu’aucun autre docteur ne m’explique tes lois, que toute créature, en ta sainte présence, s’impose le silence et laisse agir ta voix!

La prospérité, la réussite n’assurent pas le bonheur ni ne comble le coeur.

V.3 Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d’années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s’est point rassasiée de bonheur, et si de plus il n’a point de sépulture, je dis qu’un avorton est plus heureux que lui.

Il est possible de vivre longtemps, d’avoir une grande famille et pourtant ne pas être heureux, être vide, incapable de profiter ce qui qui m’entoure. À quoi ça sert de vivre longtemps? À quoi ça sert d’avoir cent fils s’ils ne me pleurent pas à ma mort? Si je ne leur manque pas? Tout est vanité.

V.6 Et quand celui-ci vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas dans un même lieu?

Même deux milles ans ne sont pas suffisants pour me combler, le bonheur n’est pas dans le temps, dans la longévité, peu importe le temps, la fin est la même. Si on ne sait pas ce que c’est d’être heureux, le temps est long ou on a l’impression qu’il est long. Et on sait aussi que peu importe le nombre d’années, on finit tous à la même place.

V.7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche et cependant ses désirs ne sont jamais satisfaits.

Le coeur humain est insatiable, il a beau consommer, désirer, convoiter, il n’est jamais satisfait. C’est un trou sans fonds, à la poursuite du vent, il court, il court et n’atteint jamais. Nous travaillons pour satisfaire nos besoins mais on n’est jamais content, rassasié.

V.12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu’il passe comme une ombre? Et qui peut dire à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil?

La vie est comme une ombre, comme une fumée, elle passe très vite. Qui connait ce qui est bon pour l’homme, qui sait ce qui nous convient pour cesser de courir après le vent? La sagesse humaine est vanité car même les sages de ce monde mourront. Nous avons beau élaborer des plans pour notre vie, se fixer des objectifs louables, accumuler des biens, sans la perspective de l’éternité, tout est vain, il y a une fin, un point final. Alors qui sait ce qui est bon pour moi? C’est celui qui m’a créé et qui veut donner le sens réel à ma vie. À chaque jour, à chaque heure, il me comble de ses bienfaits pour que j’en jouisse consciemment et que je vive dans la reconnaissance, tout ce qu’il me donne est bon pour moi. Mon but dans la vie n’est plus de chercher à combler mon égo, il est insatiable, mais plutôt de laisser Dieu me combler. Ma vie n’est plus une vapeur, une fumée, que j’essaie de maintenir le plus longtemps possible dans la vanité, le Seigneur m’a donné la vie éternelle, il n’y a pas de fin, de point final.

Alors je t’invite à quitter le chemin des vanités pour entrer dans le chemin de Dieu, mets-toi à son écoute, ouvre la Parole de Dieu, il va te montrer ce qui est bon pour toi dans la vie, tu connaîtras le bonheur qui dure et qui ne dépend pas de ce que tu as.

Claude et Liette