Mon Dieu plus près de toi! Dans le désert j’ai vu, plus près de toi, ton ciel ouvert. Pèlerin bon courage! Ton chant brave l’orage. Mon Dieu plus près de toi, plus près de toi.

Devant ce flot de souffrances, de vide existentiel, y a-t-il u sens à tout cela?

V.1-3 Je me suis dit: Voyons ce que valent les joies de la vie, découvrons ce qu’est le bonheur. Eh bien, cela aussi part en fumée! Le rire est insensé et la joie ne mène à rien. J’ai décidé de goûter au plaisir du vin et d’imiter la vie des gens stupides tout en restant maître de moi-même. Je voulais comprendre ce que les humains ont de mieux à faire pendant le temps de leur vie ici-bas.

Quand la joie devient une valeur dans ma vie, un but, une raison d’être, elle devient tristesse, elle est de si courte durée, elle part en fumée. Plus je poursuis le plaisir, moins je le trouve. Je veux découvrir le bonheur, je ne réussis pas à l’atteindre, il fuit ou disparaît comme un mirage quand je pense l’avoir atteint, je le cherche intensément et je réalise que ma recherche est futile et décevante. Je réalise que la recherche du rire et de la joie dans le monde est une tentative de fuir, de ne pas penser à la réalité pendant un moment, je découvre qu’au bout du compte ça ne mène à rien à part de passer le temps de ma vie à des choses insignifiantes, sans but. En restant lucide je vois la futilité, la folie de perdre sa vie.

V.9-11 Je devins quelqu’un de considérable, bien plus considérable que tous ceux qui ont vécu avant moi à Jérusalem. Mais pendant tout ce temps je restais lucide. Je ne me suis rien refusé de ce que je souhaitais. Je ne me suis privé d’aucun plaisir. Oui, j’ai largement profité de tous mes travaux et j’ai eu ma part des joies qu’ils pouvaient me donner. Alors j’ai considéré toutes mes entreprises et la peine que j’avais eue à les réaliser. Eh bien! Tout cela n’est que fumée, course après le vent. Les humains ne tirent aucun profit véritable de leur vie ici-bas.

Pendant notre vie, pendant que nous travaillons, il est important de rester lucide, de ne pas se laisser emporter par l’ambition, l’euphorie du succès, j’ai beau accumuler, être plus riche que les autres, plus brillant, plus talentueux, avoir beaucoup de plaisir dans ce que je fais, me payer tout ce que je veux, cela ne donne pas le sens de la vie. Malgré toutes les jouissances, le résultat final c’est la déception, la découverte que tout est vanité. Le sentiment de satisfaction n’est que temporaire, fumée, poursuite du vent, ensuite le vide spirituel, l’amertume dans l’âme. Frères et soeurs, réfléchissons à ce que nous considérons comme important dans la vie, à quoi nous consacrons notre temps, notre énergie, notre argent?

V.24-25 Le seul bonheur des humains est de manger, de boire et de jouir des résultats de leur travail. J’ai constaté que c’est Dieu qui leur offre ce bonheur, car personne ne peut manger ni éprouver du plaisir si Dieu ne le lui accorde pas.

Voici la clé du bonheur réel. C’est Dieu qui donne la joie de vivre, c’est à nous d’être conscient de ce que Dieu nous donne à chaque jour, de jouir à chaque instant de ce qu’il nous donne. Le Seigneur nous donne un grand bonheur dans la simplicité, dans le contentement. Séparé de Dieu, la vie n’est que futilité, éphémère, tous les efforts sont vains puisque tout se termine à la mort et que c’est un autre qui profitera de notre labeur. Le plaisir durable se trouve dans la reconnaissance que tout vient de Dieu, c’est une grâce, un cadeau de sa part.

Claude et LIette