Il nous pardonne, il nous console, il prend sur lui tous nos fardeaux et nous trouvons à son école le vrai repos.
Parfois nous avons l’impression que le Seigneur nous a oubliés, abandonnés, il n’en est rien.
V.14 Jérusalem disait: Le Seigneur m’a abandonnée, mon Maître m’a oubliée.
Quel sentiment horrible que de se sentir mal-aimé, abandonné, incompris. Le silence, l’absence, l’indifférence nous font souffrir énormément. Nous avons tous vécu ces émotions, abandonné par des proches, des amis, nous avons vécu la mort dans l’âme. Alors quand l’émotion surgit avec le Seigneur, que je pense que mon Maître m’a oublié, je sombre dans le désespoir.
Au milieu de la nuit, une douce voix se fait entendre.
V.15 Mais le Seigneur répond: Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? Cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté? À supposer qu’elle l’oublie, moi, je ne t’oublie pas.
Que c’est terrible de s’imaginer qu’une mère pourrait oublier son enfant, sa chair et son sang. Même si cela pouvait arriver, le Seigneur, lui, n’oubliera jamais son enfant. Les humains ne sont pas fiables, ils sont faibles mais le Seigneur est Tout-Puissant, il est fidèle, il garde sa parole, il prend soin de ses enfants constamment, il ne les oublie pas.
V.16 J’ai ton nom gravé sur les paumes de mes mains et l’image de tes murailles ne quitte pas mes yeux.
Comme on dit en québécois, il nous a dans la peau, nos noms sont écrits sur la paume de ses mains, nous en verrons les marques lorsqu’il apparaîtra à son avènement et pour l’heure, il a constamment les yeux fixés sur nous, non pour nous juger (watcher), mais pour nous protéger, nous garder près de lui, il prend beaucoup de plaisir à regarder ses enfants. Il ne nous quitte pas des yeux. Quel bon Père que nous avons, quel Sauveur merveilleux, quel Consolateur.
Il nous pardonne, il nous console. Réjouissons-nous dans le Seigneur.
Claude et Liette