Voici une pensée très intéressante d’un prêtre catholique français Jacques Leclercq:
La confession a cessé – enfin – d’être ce triste trafic où l’on échangeait dans l’ombre une liste de péchés misérables, toujours les mêmes, contre une formule d’absolution. Les gens se confessaient comme on fait sa lessive. Le confessionnal, ce meuble absurde et souvent inhumain qui appelle à la libération comme une porte de prison, tombe de plus en plus en désuétude: l’énorme majorité des chrétiens que je rencontre préfère la confession à visage découvert. Tout le monde y gagne en noblesse et en vérité… Il ne s’agit pas d’éliminer le passé ou d’abolir l’expérience vécue. Seuls les hommes libres, en effet, savent dire oui à leur passé quel qu’il soit, non pas pour le subir, mais pour le reconnaître et l’assumer tout entier, et pour en rassembler toutes les significations qui engagent l’avenir. Mon passé est à moi. Mon passé, c’est moi. chaque instant de ma vie a façonné mon visage.
Quels que soient les échecs, les trahisons, les révoltes, les déceptions d’une vie d’homme, même s’il a tout détruit, même s’il a tout raté, il peut encore lever son front humilié et découvrir dans la tendresse d’un Dieu Père, le monde nouveau qu’il lui propose de créer encore pour réussir sa vie.
Quel beau texte, relisez-le et croyez que malgré tout, malgré nos folies, nos égarements il est encore possible de se tourner vers Dieu. Il nous voit dans notre misère et nous aime tendrement, Il désire nous accueillir, nous laver et nous revêtir d’un vêtement neuf. Laissons notre vieux vêtement au pied de la Croix et laissons-nous revêtir de Son amour, Son pardon, Sa grâce.
Que Dieu vous bénisse
Rév.Claude Vachon