Lors des funérailles, le 8 avril 1999, de l’ancien directeur de l’Institut de cardiologie de Montréal, le docteur Paul David, on a lu ce texte qu’il avait lui-même écrit:

La science médicale réalise des transplantations du coeur et le monde entier s’en passionne. Mais l’essentiel n’est pas là. En prenant notre chair, Dieu lui-même a transplanté son coeur en nous. Bien sûr, comme pour le receveur du coeur greffé, notre première réaction est celle du rejet: rejet de l’autre qui veut nous habiter, rejet d’un dynamisme vigoureux qui veut nous alimenter, rejet d’un synchronisme déroutant qui cherche à nous régir. Mais à cette phase du rejet doit succéder celle de l’adaptation. Pour nous, chrétiens du XXe siècle, cela veut dire que nous devons nous attacher, tous et chacun, à substituer à nos vieux coeurs blasés par la monotonie d’un tic tac routinier, des coeurs jeunes qui veulent battre au rythme de l’Évangile… Je crois que le coeur de Dieu doit habiter en nous. Être chrétien engagé, c’est travailler à vivre et à faire connaître ce miracle millénaire de Jésus.

Demandez à Dieu de venir habiter maintenant dans votre coeur par la foi, et habituez votre coeur à battre à l’unisson avec Celui de votre Sauveur et allez dire aux autres que vous avez eu une transplantation divine et qu’elle est offerte à tous et chacun.

Rév. Claude Vachon